Revue de presse Inserm 4 décembre 2017
Une étude grenobloise du CNRS a démontré que les enfants dyslexiques n’écrivaient pas plus lentement que les autres, ce qui aurait démontré un trouble moteur, mais ont en réalité besoin de plus de pauses en raison d’une surcharge cognitive pendant le processus. « Ils semblent plus lents parce qu’ils s’arrêtent plus souvent, surtout au milieu des mots », expliquent les auteurs de l’étude, menée auprès de 17 enfants à la fois dyslexiques et dysorthographiques, « probablement parce qu’ils ont besoin de plus d’informations sur l’orthographe des mots ».
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www.sciencesetavenir.fr] S&A 02/12