Revue de presse Inserm/ Le Figaro 1 juin 2021

Emmanuel Macron s’était engagé l’année dernière à ce qu’il n’y ait « plus aucun départ contraint de personnes handicapées vers l’étranger » d’ici à fin 2021. Le Figaro souligne qu’il reste à appliquer cette promesse sur le terrain alors que l’on compte encore quelque 8 500 Français, adultes ou enfants handicapés, pris en charge en Belgique dans 227 établissements wallons.

En début d’année, un moratoire sur la capacité d’accueil des adultes handicapés français en Belgique au 28 février 2021 a été annoncé. En clair, cet accord acte la fin du financement par l’Assurance-maladie de nouvelles places pour l’accueil des Français en Belgique. Ceux qui y sont déjà installés peuvent cependant choisir d’y rester. Aujourd’hui, cet exode coûte 500 millions d’euros à la Sécurité sociale et aux départements. En parallèle, la France a mis en place un conventionnement avec 171 établissements belges, un levier de régulation et de contrôle.

Afin de ne pas laisser les familles sans prise en charge, cette politique doit s’accompagner de création de places en France. Les financements sont en priorité distribués aux trois régions les plus touchées par ces départs contraints : l’Île-de-France, les Hauts-de-France et le Grand Est. « 650 de ces places sont déjà en cours de déploiement », indique Sophie Cluzel.

Pour arriver à cet objectif, le secrétariat d’Etat chargée des Personnes handicapées mise sur des solutions variées, des foyers aux services à domicile renforcés. Afin de combler les carences de prise en charge, il est également prévu de créer un modèle de petites unités de vie résidentielles pour adultes en situation complexe, avec un taux d’encadrement renforcé. Trois d’entre elles devraient voir le jour d’ici à décembre.