Psycom/ Le Monde 17 novembre 2017
Le risque de faire une dépression diminue chez les personne effectuant ne serait-ce qu’une heure d’activité physique chaque semaine.
Nager dans la mer, marcher en forêt, faire un tour de vélo, c’est bon pour le moral. Cela va de soi. L’hygiène de vie, et notamment le sport, jouent un rôle essentiel pour renforcer l’estime de soi, le bien-être, les relations sociales… Ce qui fait même dire à certains que c’est le meilleur médicament pour combattre la dépression, et ce sans effets secondaires. On sait que certaines personnes sont plus vulnérables à la dépression que d’autres. C’est en revanche moins connu que le risque peut être réduit en pratiquant une activité physique régulière. C’est en tout cas ce que montre une étude de chercheurs australiens publiée début octobre dans l’American Journal of Psychiatry.
L’équipe du Black Dog Institute a conduit une enquête épidémiologique, en Norvège, sur une population de 33 900 personnes « en bonne santé », sans antécédents psychiatriques, sur une période de onze ans. Les résultats ont montré que les personnes qui ne faisaient aucun exercice physique au début de l’enquête présentaient 44 % plus de risque de développer une dépression que celles qui faisaient une activité physique, d’une à deux heures par semaine. Les chercheurs ont conclu que le risque de faire une dépression diminuait de 12 % – durant l’enquête, donc sur onze ans – chez les participants ayant effectué ne serait-ce qu’une heure d’activité physique chaque semaine.
Source Le Monde [
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