Revue de presse Inserm : 10 novembre 2021
Une étude de chercheurs de l’Inserm et de l’Université de Bordeaux au Bordeaux Population Health Center, publiée dans la revue Scientific Reports, confirme l’ampleur des conséquences de la crise sur la santé mentale des étudiants.
Si l’état de la santé mentale de la population s’est dégradé pour une grande partie d’entre elle au cours de la crise du Covid-19, les étudiants sont néanmoins particulièrement concernés : parmi les personnes interrogées, les étudiants sont 36,6 % à déclarer avoir eu des symptômes dépressifs, contre 20,1 % des non étudiants. « La comparaison entre étudiants et non-étudiants a rarement été étudiée jusqu’ici. Nous démontrons dans notre étude qu’il existe d’importantes inégalités de santé mentale entre ces deux groupes, et que l’écart s’est encore plus creusé avec le deuxième confinement.
La vulnérabilité des étudiants n’a probablement pas une cause unique mais l’isolement et la solitude ont certainement beaucoup pesé. Les conditions matérielles et la difficulté de suivre les études sont également des facteurs importants », explique Mélissa Macalli, première autrice de l’étude, dans le communiqué de l’Inserm. Christophe Tzourio, professeur d’épidémiologie à l’Université de Bordeaux et chercheur à l’Inserm, explique que l’épidémie et le confinement ont eu un réel impact sur la santé mentale des étudiants : dépression, stress, anxiété, pensée suicidaire.
France Info, Francetvinfo.fr, BFM TV, Bfmtv.com, Lequotidiendumedecin.fr, Pourquoidocteur.fr, France Bleu, 09/11
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